L’étude contre placebo qui a marqué l’utilisation de la coenzyme Q10 chez les sportifs

Parue en 2013 dans le Journal of the International Society of Sports Nutrition, cet article sur la coenzyme Q10 ubiquinol a, à l’époque, grandement impressionné la communauté scientifique :

L’équipe Nutrixeal décrypte pour vous cette publication scientifique qui a marqué un tournant dans la consommation de coenzyme Q10 ubiquinol dans le monde du sport.

Contexte de la publication scientifique

Jusqu’à cette publication, tous les chercheurs spécialisés en nutraceutique étaient persuadés que la supplémentation en coenzyme Q10 (ubiquinol) n’était pertinente que pour les seniors ou au minimum à partir de 40 ans.

Or, cette étude s’est intéressée à 100 athlètes allemands jeunes et hyper entraînés, au cours de leur préparation des jeux olympiques de Londres (2012).

Tous ces jeunes athlètes ont reçu un placebo ou 300 mg par jour d’ubiquinol pendant 6 semaines. Ils se sont par ailleurs soumis à un test de puissance maximale en début et fin d’étude.

Résultats de cette étude sur la coenzyme Q10 ubiquinol

La bonne surprise est que, dans cette étude, les athlètes supplémentés ont augmenté leur puissance maximale après 6 semaines de supplémentation d’environ 2,5% de plus que le groupe contrôle, un résultat obtenu sur des bases statistiques solides (p < 0.03) !

Avis Nutrixeal sur ces résultats de recherche

Il s’agissait à l’époque du premier résultat d’étude qui tendait à démontrer l’intérêt d’une supplémentation en ubiquinol pour les sportifs. Toutes les études précédentes avaient échoué (probablement du fait de dosages insuffisants et de formes galéniques moins optimisées).

Dans cette étude, c’est l’ubiquinol d’origine Kaneka (la source utilisée par Nutrixeal) qui avait été testée. Pour mémoire, les études de biodisponibilité ont démontré que l’assimilation de l’ubiquinol était surmultipliée par rapport à celle de l’ubiquinone, la forme oxydée de la coenzyme Q10. La biodisponibilité améliorée de l’ubiquinol par rapport à l’ubiquinone s’explique peut-être par le caractère légèrement plus polaire de la molécule réduite par rapport à la forme oxydée.

Quoi qu’il en soit, la preuve était ainsi faite que des athlètes jeunes et très entraînés bénéficient réellement d’une supplémentation en ubiquinol.

Nous avons déjà eu l’occasion d’aborder l’importance clé de l’ubiquinol, à la fois en tant qu’antioxydant cellulaire et en tant que cofacteur clé de la chaîne respiratoire mitochondriale productrice d’ATP.

Par ailleurs, le gain de puissance maximum de 2,5% peut paraître négligeable pour le grand public, mais les connaisseurs du monde du sport savent que 2,5% de puissance supplémentaire peuvent décider parfois d’une place sur le podium d’une course de sprint !

Nutrixeal recommande en tout cas à tous les athlètes qui suivent un entraînement intensif de recourir proactivement à une supplémentation en ubiquinol afin d’optimiser la qualité de leur entraînement et de leur récupération.

À noter : les doses utilisées dans cette étude vont au delà des dosages recommandés par Nutrixeal pour la gamme UltraQ10 ubiquinol (jusqu’à 200 mg d’ubiquinol par jour).

Partagez cet article